Qu’est-ce que le Run and Bike ?
C’est une épreuve qui a lieu en binôme ! Attention, le choix peut être important en fonction de votre objectif ! En plus du partenaire, on rajoute un VTT et deux paires de basket, et de préférence des cross. Vous avez un parcours plus ou moins difficile que vous devez faire à deux.
Les spécificités :
Il faut savoir qu’il y a une zone où l’on doit rester au contact de l’autre. Le coureur pose la main sur l’épaule, le bras, le dos du partenaire sur le vélo. Vous devez rester en contact durant toute la “zone de contact” environs 15-20 mètres.
Le départ du Run and Bike :
Pour cette course, une des deux participants devra se rendre sur la ligne de départ. L’autre personne attendra sagement que son binôme arrive dans l’air de transition avec son vélo.
Le départ est lancé, le participant doit courir jusqu’à son partenaire, reprendre le vélo et toucher son partenaire, un peu comme un relais. C’est partie pour trois tours de pur plaisir… Ou de cauchemar…
Perso : J’ai donc effectué le départ avec mes chaussures trail trabuco. Il avait plus pas mal et même durant l’épreuve. J’ai donc bien regretté de ne pas avoir pris mes fameuses Salomon Speed Cross, car mes jambes à chaque appel du pied pendant ma propulsion partait vers l’arrière. Sans manquer les fois où j’ai failli me casser la figure.
Je pars vers l’arrière du paquet et parviens à remonter au fur et à mesure, mais avec difficultés, car je n’ai aucun grip à chaque appui.
Déroulé de la course :
Contrairement à avant, où il y avait la possibilité de poser le vélo loin devant son partenaire et commencer à courir. Il faut maintenant se transmettre le vélo de main à la main.
Nous avons un parcours de 16,5 km a effectué, en réalisant trois tours du circuit de bike and run conçu par l’organisation.
Perso :
Nous avions fait deux sorties pour nous habituer, mais nous avions travailler le dépôt de vélo un peu devant le coureur avec un signe pour que le coureur puisse voir où est placé le vélo. Autant vous dire que ça nous a servi à rien. Bien au contraire. Nous avons eu un gros cafouillage au deuxième tour. Après un premier à donner le vélo main à la main et partir tout de suite en courant. J’ai bien vu qu’avec la boue, Jiji avait du mal à envoyer les Watts pour me rattraper. Il fallait donc changer de technique.
Au deuxième tour, je lui dis de monter dessus en poussant le vélo, afin de mettre un pied sur la pédale puis de monter dessus en mode trottinette. On se sert de la vitesse pour passer la jambe au-dessus et commencer à pédaler. Simple quand c’est écrit sur le papier, mais un cauchemar quand on ne l’a pas travailler en amont. Résultat avec mes différents coups d’œils sur la montre nous avons perdu plus de 2 min sur un groupe similaire au nôtre, un gouffre.
Une prise de tête et plusieurs main à la main sans un mot, on change de stratégie. Je laisse Jiji enfourner le vélo et je commence à la pousser dès qu’elle arrive dessus. Après un début compliqué et le temps d’avoir confiance, nous parvenons avec cette technique à reprendre 50 sec, à la fin du deuxième tour.
Après de gros efforts, difficiles de maintenir le rythme, mais nous puisons dans les réserves. Au milieu du troisième tour, qui nous amène à la fin du bike and run, nous parvenons à nous rebooster !
Nous finissons avec une belle performance pour une première épreuve en couple et dans un univers inconnu.
Petit lien du site qui organise le run and bike de Sénart si ça vous dis d’être parmi nous.
Conseil pour un futur Run and Bike :
De préférence être avec quelqu’un de sa taille. Autant vous dire qu’avec le vélo de Jiji pour s’économiser les cuisses dans un boue, c’était vraiment galère. C’est pas comme si on avait 25 cm d’écart avec un écart de 15 cm de hauteur de celle entre son vélo et mien.
Regarder devant vous. Et oui beaucoup de novices ont tendance à regarder juste devant eux. Cela ne vous aidera pas à avoir une bonne positionne sur le VTT ou en courant. Mais il n’y a pas de secret, il faut s’entraîner pour que ça devienne naturel et que vous vous faciez confiance. Cela vous permettra de prendre les endroits les moins creusés ou boueux en regardant au loin. Seuls vos yeux doivent donner des petits coup vers le bas pour assimiler le terrain que vous allez courir.
Chaussure de trail exigé ! Si vous arrivez sur un terrain sec, vous aurez de la chance, mais vu la saison des Bike and Run, je conseille fortement d’avoir des chaussures de cross avec de beaux et grands crampons.
Jiji a fait l’épreuve avec ses Speedcross 4 Salomon, c’était top ! D’ailleurs, si vous voulez qu’elle vous fasse un avis sur ces chaussures de trail, n’hésitez pas à le dire en commentaire.
Pensez à bien vérifier les réglages de votre VTT. Perso, on s’en est servi deux fois sans soucis et là pendant la course, on avait la roue avant qui touche le frein et les vitesses qui claquent. J’ai passé 10 min à modifier la tension du câble sur le vélo, mais j’ai dû me résigner à faire avec… Donc la prochaine fois, vérification complète du VTT avant la course.
Au final, nous terminons 93 sur 124. Ce qui n’est pas trop mal quand on sait que c’était une épreuve des championnats de France. Et le plus important, c’est qu’on est pris du plaisir à le faire ! N’oubliez jamais la notion de plaisir dans le triathlon, c’est ça qui vous fera gravir des montagnes =).
Ce qui est drôle ce que vous pouvez en fonction de votre choix de binôme découvre sa face cachée lors d’épreuve de ce genre. Oui l’agacement, voir l’énervement et la pression de la compétition fait naître chez certains un second état.
Le plus incroyable, c’est d’y aller à plusieurs de votre club ! En plus, c’est un challenge en plus et toujours une énorme convivialité.
Je vous conseille pendant cette période hivernale de vous trouver un partenaire et un VTT pour vivre cette épreuve bien fun et amusante.
À vos calendriers !
Lien de notre article sur le test des speedcross pro salomon